Quand, pourquoi et dans quel cas ?
À quel moment sont-ils proposés ?
Les soins de support sont proposés :
- depuis le début de la prise en charge (dispositif d’annonce),
- pendant les traitements,
- et après les traitements
afin de proposer une qualité de vie optimale aux patientes.
Pourquoi ?
Pour diminuer les effets secondaires des traitements et les effets de la maladie et assurer une meilleure qualité de vie possible aux patients et leurs proches, sur les plans physique, psychologique et social, en prenant en compte la diversité de leurs besoins, et ce quel que soit leurs lieux de soins. Les soins de support proposent donc une approche globale de la personne.
Dans quel cas ?
Gestion de la douleur, fatigue, qu’elle soit physique ou psychologique, prise en charge des effets secondaires des traitements comme les troubles digestifs ou les problèmes de peau, reprise d’une activité physique adaptée, pendant ou après la maladie, le soutien psychologique. L’aide à l’amélioration de l’image de soi. La prise en charge des problèmes diététiques liés à la maladie et aux traitements.
Vivre avec le chemobrain
Le chemobrain regroupe l’ensemble des troubles cognitifs liés aux traitements oncologiques comme la chimiothérapie.
Le chemobrain c’est dû à quoi ?
L’extrême toxicité des effets directs et indirects des thérapies en est la cause. Le chemobrain entraîne des modifications au niveau de la structure et du fonctionnement du cerveau. Les personnes vont subir des troubles de l’attention et de la concentration. Elles vont alors entre autres traiter les informations moins rapidement et vont rencontrer des problèmes de mémoire
Vivre avec le chemobrain.
La qualité de vie des patientes est évidemment impactée avec des difficultés de réhabilitation sociale et professionnelle. Ces troubles oncognitifs sont subtils et peuvent être transitoires ou durer plusieurs années. Les patientes doivent fournir plus d’efforts pour compenser ces troubles ce qui entraînent une extrême fatigue cognitive.
La remédiation cognitive
Des prises en charge existent comme les ateliers de remédiation cognitive, développés en 2017 par l’Institut Bergonié. Les projets sont tangibles après quelques séances.
Interview de l’association Oncogite qui reconnecte les neurones !